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Cournon Terre d'Oc

Cornon Tèrra d'Òc 
lo Viel Cornon
1, rue du Plan de l'Oum
34660 Cournonterral
cournonterradoc@laposte.net

Survolez les textes en occitan avec le pointeur de la souris...

Les textes en occitan ont été écrits avec le concours de Cristòl Thibaut.

Les textes en français ont été revus par Michelle et Yves Fourdan.

Première page : accueil, acuèlh.

Deuxième page : chants de marins, cants de marins.

Troisième page : l'association Cournon Terre d'Oc, Cornon Tèrra d'Òc.

Quatrième page : les cours d'occitan, Talhiers d'Òc.

Cinquième page : le blog, lo blòg.

Cliquez ici :

Verse-nous la Poésie
Pour chanter tout ce qui vit,
Car c'est elle l'ambroisie
Qui transforme l'homme en Dieu.

Coupo Santo - F. Mistral.

Vueja-nos la poesia

Per cantar tot çò que viu,

Car es ela l'ambrosia

Que tremuda l'òme en dieu.

Coupo Santo - F. Mistral.

Cornon Tèrra d'Òc

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La Coupo santo est une coupe en argent, dont la légende veut qu'elle ait été acquise grâce à une souscription, et que des écrivains et des hommes politiques catalans offrirent aux félibres provençaux lors d’un banquet qui se tint à Avignon le 30 juillet 1867, en remerciement de l’accueil réservé au poète catalan Víctor Balaguer, exilé politique en Provence en raison de son opposition au gouvernement d'Isabelle II d'Espagne. Cette coupe est l’œuvre du sculpteur Guillaume Fulconis et de l’argentier Jarry.

Le capoulié du Félibrige en est traditionnellement le dépositaire. La coupe est présentée une fois par an lors du banquet qui se tient à l’occasion du congrès du Félibrige, la Santo Estello. Le banquet se termine par la cansoun de la Coupo qui fut écrite par Frédéric Mistral pour commémorer cet événement, sur la musique d’un noël attribué à Nicolas Saboly, mais en fait du frère Sérapion : Guihaume, Tòni, Pèire. Elle est considérée comme l'hymne du 2, et est devenu celui de la Provence.

Traditionnellement, la chanson est chantée dans son intégralité au Banquet de La Coupe, lors de chaque Santo Estello, fête annuelle du Félibrige et l'on n'applaudit pas à la fin.

En Provence, dans les cérémonies officielles ou officieuses, il était d'usage de ne chanter que le premier, le deuxième et le dernier couplet pour lequel on se levait. Plusieurs évolutions sont toutefois à noter, prises à l'initiative du Collectif Prouvènço et du Félibrige. Remplacer le deuxième couplet par le troisième, plus optimiste; ne chanter que le premier couplet et le refrain; se lever pour la totalité du chant; applaudir à la fin.

Le chant militaire et scout Je t'aime ô ma patrie est une adaptation libre de la Coupo Santo.

       

 

La Copa

Provençaus, vaicí la copa
Que nos ven dei Catalans :
A de rèng beguem en tropa
Lo vin pur de nòstre plant !

repic


Copa santa,
E versanta,
Vueja a plen bòrd,
Vueja abòrd
Leis estrambòrds
E l'enavans dei fòrts !

D'un vièlh pòble fièr e libre
Siam bessai la finicion ;
E se tomban lei felibres,
Tombarà nòstra nacion.

repic

D'una raça que regrelha
Siam bessai lei promiers greus ;
Siam bessai de la patria
Lei cepons e mai lei prieus.

repic

Vueja-nos leis esperanças
E lei raives dau jovent,
Dau passat la remembrança
E la fe dins l'an que ven.

repic

Vueja-nos la coneissença
Dau verai e mai dau bèu,
E leis autei joïssenças
Que se trufan dau tombèu.

repic

Vueja-nos la poesia
Per cantar tot çò que viu,
Car es ela l'ambrosia
Que tremuda l'òme en dieu.

repic

Per la glòria dau terraire
Vautres enfin que siatz consents,
Catalans de luenh, ò fraires,
Comuniem toteis ensems !


repic

La Coupe

Provençaux, voici la coupe
Qui nous vient des Catalans.
Tour à tour buvons ensemble
Le vin pur de notre cru.

refrain


Coupe sainte
Et débordante
Verse à pleins bords,
Verse à flots
Les enthousiasmes
Et l'énergie des forts !

D'un ancien peuple fier et libre
Nous sommes peut-être la fin ;
Et, si tombent les félibres,
Tombera notre nation.

refrain

D'une race qui regerme
Peut-être sommes-nous les premiers jets ;
De la patrie, peut-être, nous sommes
Les piliers et les chefs.

refrain

Verse nous les espérances
Et les rêves de la jeunesse,
Le souvenir du passé
Et la foi dans l'an qui vient.

refrain

Verse-nous la connaissance
Du Vrai comme du Beau,
Et les hautes jouissances
Qui se rient de la tombe.

refrain

Verse-nous la Poésie
Pour chanter tout ce qui vit,
Car c'est elle l'ambroisie
Qui transforme l'homme en Dieu.

refrain

Pour la gloire du pays
Vous enfin qui êtes consentants nos alliés,
Catalans, de loin, oh frères,
Tous ensemble communions !


refrain

Copa santa

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Coupo Santo (Copa Santa en occitan) est un hymne provençal.

Texte de Frédéric Mistral, 1687, musique de Nicolas Saboly(Xème) et ici interprété par l'orchestre Chicuelo, choeur Pablo Romero, album Terre occitane.

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